démarches à faire pour que le réseau de ventilation soit le plus performant possible

La ventilation est essentielle pour assurer la qualité de l’air intérieur et le confort des occupants d’un bâtiment. Elle permet d’évacuer les polluants, l’humidité et les odeurs, et de renouveler l’air avec de l’air frais. Elle contribue aussi à réduire les besoins en chauffage ou en climatisation en limitant les pertes ou les gains de chaleur.

Pour réaliser un réseau de ventilation performant et conforme, il faut respecter plusieurs étapes :

  • La conception du projet : il faut choisir le type de ventilation adapté au bâtiment (simple flux, double flux, hygroréglable…) et dimensionner correctement les conduits et les bouches d’extraction et d’insufflation selon les débits d’air requis par la réglementation.
  • La mise en œuvre du réseau : il faut veiller à la qualité des matériaux utilisés (conduits rigides ou souples, colliers de serrage…) et à l’étanchéité des raccordements entre les éléments du réseau. Il faut aussi respecter les règles de pose des conduits (pente minimale, absence de coudes…) et des bouches (distance aux murs, aux fenêtres…).
  • La vérification du réseau : il faut contrôler le bon fonctionnement du système de ventilation à l’aide d’un appareil de mesure appelé débitmètre. Il faut vérifier que les débits d’air mesurés aux bouches correspondent aux débits prévus par la conception du projet. Il faut aussi s’assurer que le niveau sonore du système est acceptable.

La vérification du réseau de ventilation est obligatoire à la fin des travaux dans le cadre de la réglementation environnementale RE2020 qui impose aux constructeurs de bâtiments neufs de limiter leur impact carbone. Cette vérification doit être réalisée par un organisme indépendant et qualifié qui délivre un certificat attestant la conformité du système.

En respectant ces démarches, vous pouvez garantir un réseau de ventilation performant et conforme qui assure une bonne qualité de l’air intérieur et une efficacité énergétique optimale.

Les étapes de contrôle de la ventilation sont les suivantes

  • Le contrôleur se rend sur le site du bâtiment à contrôler et se présente au maître d’ouvrage ou au responsable des travaux.
  • Le contrôleur vérifie que le système de ventilation est conforme au type choisi lors de la conception du projet (simple flux, double flux, hygroréglable…).
  • Le contrôleur mesure les débits d’air aux bouches d’extraction et d’insufflation à l’aide d’un débitmètre. Il compare les valeurs mesurées aux valeurs prévues par la conception du projet et vérifie qu’elles respectent les exigences de la réglementation.
  • Le contrôleur mesure le niveau sonore du système de ventilation à l’aide d’un sonomètre. Il vérifie que le bruit généré par le système n’est pas gênant pour les occupants du logement et qu’il respecte les normes acoustiques en vigueur.
  • Le contrôleur rédige un rapport de contrôle qui indique les résultats des mesures effectuées et atteste la conformité ou non du système de ventilation. Il remet une copie du rapport au maître d’ouvrage ou au responsable des travaux et conserve une copie pour ses archives.

informations détaillées sur les différents aspects du protocole de mesure de la performance énergétique de la ventilation dans les bâtiments neufs

  • Critères à prendre en compte : Les critères à prendre en compte pour mesurer l’efficacité énergétique de la ventilation incluent le débit d’air, la consommation électrique, le taux de renouvellement d’air, la qualité de l’air intérieur et le confort thermique des occupants.
  • Étapes de mesure : Les étapes de mesure comprennent la préparation de l’installation de mesure, la mesure du débit d’air, la mesure de la consommation électrique, la mesure de la pression et de la vitesse de l’air, la mesure du taux de renouvellement d’air, la mesure de la qualité de l’air intérieur et la mesure du confort thermique des occupants.
  • Équipements de mesure : Les équipements de mesure nécessaires pour mesurer la performance énergétique de la ventilation comprennent des anémomètres, des capteurs de pression, des capteurs de température, des appareils de mesure de la qualité de l’air intérieur, des thermomètres infrarouges, des wattmètres et des compteurs d’énergie.
  • Calculs : Les calculs nécessaires pour mesurer la performance énergétique de la ventilation comprennent le calcul du débit d’air, le calcul de la consommation électrique, le calcul du taux de renouvellement d’air, le calcul de la température de l’air entrant, le calcul de la qualité de l’air intérieur et le calcul du confort thermique des occupants.
  • Normes applicables : Les normes applicables pour mesurer la performance énergétique de la ventilation comprennent la norme ISO 12569 pour le calcul du débit d’air, la norme ISO 7726 pour la mesure du confort thermique, la norme ISO 16000 pour la mesure de la qualité de l’air intérieur et la norme NF EN 13779 pour la mesure du taux de renouvellement d’air.

La vérification porte seulement sur les systèmes de ventilation

La vérification porte seulement sur les systèmes de ventilation employant des conduits souples et sur les parties visibles ou accessibles du (ou des) réseau(x), selon le système (simple flux ou double flux).

En système simple flux

  • Accéder au caisson de ventilation et suivre les différentes branches visibles du réseau.

Dans le cas des systèmes de ventilation hygroréglables

vérifier que chaque conduit du réseau reliant une bouche au piquage du groupe d’extraction ou au caisson de répartition a une longueur maximum de 3 mètres et ne comporte pas plus de 2 coudes à 90°, sauf si une étude de dimensionnement permet d’aller au-delà.

Dans le cas des systèmes de ventilation autoréglables

vérifier que chaque conduit du réseau reliant une bouche au piquage du groupe d’extraction ou au caisson de répartition a une longueur maximum de 6 mètres et ne comporte pas plus de 3 coudes à 90°.

En système double flux

  • Accéder lorsque que c’est possible (combles, plénum…) aux conduits de raccordement des différentes bouches d’extraction et de soufflage.
  • Vérifier que chaque conduit souple a une longueur ne dépassant pas 3 mètres avec 2 coudes maximum de
    mise en forme par bouche desservie, sauf disposition particulière de l’avis technique.